Le sapin, le symbole de la vie

Sa symbolique remonte aux païens qui voient en lui le triomphe du soleil sur l’hiver, l’arbre restant vert contrairement à la nature, qui, elle, semble morte.

Le christianisme fait concorder cela avec le mystère de Noël.

Les pays scandinaves et l’Allemagne ont par la suite suivit le pas mais l’arbre décoré que nous connaissons semble émaner de l’Alsace.

Dès 1521 des livres parlent de sapin décoré.

La coutume s’est répandue à la fin des années 1730, l’épouse du roi Louis XV exposa un sapin décoré pour les fêtes à Versailles !

Dès la fin du 19ème siècle, il est présent dans la majorité des foyers français.

Pssst : les boules de Noël ont été inventées au milieu du 19ème siècle. Avant, on utilisait des pommes rouges. L’idée de créer une boule de verre soufflée fut trouvée à la suite d’une mauvaise récolte engendrant une pénurie de pommes. C’est ainsi que la boule de Noël est apparue !

Le houx, la plante de l’immortalité

Le houx est un arbuste symbolisant l’immortalité de par son feuillage éternellement vert. Il est caractérisé par ses petites baies rouge vif.

D’après la légende, c’est lors de la fuite de Marie, Joseph et l’enfant Jésus vers L’Egypte que le houx devint un symbole. La famille, était poursuivie par l’armée d’Hérode, qui voulait tuer l’enfant. Ils se retrouvèrent confrontés à un soldat et se cachèrent derrière du houx. Celui-ci étendit ses branches pour les cacher. Marie aurait alors béni le houx lui conférant le pouvoir de rester vert toute l’année.

Depuis, la tradition veut qu’il soit exposé durant les fêtes de Noël.

Le gui, le porte bonheur

La croyance veut que le gui porte bonheur à condition d’être récolté le jour de Noël et de s’embrasser dessous.

Rien ne prédisposait ce “parasite”, qui s’implante sur les branches des arbres pour extraire sa sève et ses sels minéraux, à devenir l’incontournable du nouvel an.

Les romains cueillaient du gui en décembre pour célébrer le solstice d’hiver, période qui coïncidait avec la célébration des rituels de mariages.

Les celtes virent en cette plante des vertus médicinales, voir magiques. Ses feuilles demeurant vertes en hiver, il devient symbole de l’immortalité. Ils l’utilisaient comme remède et commencèrent à l’accrocher à leurs portes en guise de prospérité pour l’année à venir.

Psst : Panoramix lui-même l’utilise dans sa potion magique !

S’en suit la guerre de Bretagne entre les Français et les Anglais. La coutume voulait que lorsque des soldats se croisent sous du gui, ils déposent les armes jusqu’au lendemain.

Dès le 18ème siècle apparaît le dicton selon lequel les jeunes filles embrassées sous le gui du nouvel an seraient promises en mariage dans l’année. C’est pour cela que de nos jours, la coutume veut que deux personnes s’embrassent quand elles se croisent sous du gui.

Attention, qui s’y frotte s’y pique ! Le gui et le houx sont des plantes toxiques, à éloigner des enfants et des animaux !

Le poinsettia, l’étoile de Noël

Originaire des montagnes du Mexique, le poinsettia est une plante phare des fêtes.

La légende veut que la plante soit née suite au chagrin d’amour d’une déesse aztèque. On dit que ses pétales sont rouges vives car imprégnée de son sang Les amérindiens l’utilisaient pour en faire de la peinture et sa sève pour ses vertus combattant la fièvre.

C’est aux Etats-Unis au 19ème qu’un ambassadeur et botaniste américain lança la tendance. La plante commença à se retrouver en vente durant la période des fêtes. Elle fut importée en Europe dans les années 1850 pour finir dans nos jardineries et être vendues pendant les fêtes.

L’hellébore, la rose de Noël

L’hellébore est devenue très populaire de par sa floraison hivernale en Europe. Attention, ce n’est pas une rose, mais ses pétales roses et blanches lui ont valu ce surnom.

D’après les mythes, la fleur fut découverte par une bergère qui se mit à pleurer lorsqu’elle aperçut les rois mages apporter des cadeaux à l’enfant Jésus, alors qu’elle, n’avait rien. Ses larmes se transformèrent alors en fleurs.

Par la suite, les villageois, à la nuit de Noël, disposaient douze boutons d’hellébore dans un bol d’eau. Chacun des boutons représentaient un mois de l’année à venir. Si l’un des boutons s’ouvrait dans la nuit c’était le présage d’un beau temps pour ce mois, sinon un gage de mauvais temps.